Colonisation
On estime qu'à l'échelle mondiale, environ 18 % des femmes enceintes sont colonisées par des SGB, soit plus de 21 millions de femmes par an. La plupart du temps, les SGB ne causent aucun dommage. Dans un petit nombre de cas, la colonisation de la femme enceinte peut entraîner une maladie maternelle, fœtale ou néonatale à début précoce pouvant conduire à la mort de la mère, à la mortinaissance, à la mort néonatale ou à des troubles du développement neurologique. Afin de prévenir la transmission du SGB de la mère au nourrisson, il est important de procéder à un dépistage précoce du SGB chez les femmes enceintes et d'administrer une antibioprophylaxie intrapartum aux femmes à risque.
Les SGB sont présents chez de nombreuses espèces animales, notamment les mammifères, les reptiles et les poissons, et provoquent des maladies ayant un impact social et économique important. Chez l'homme, c'est un commensal opportuniste qui colonise (infecte de manière asymptomatique) fréquemment les voies génitales, gastro-intestinales et respiratoires supérieures des hommes et des femmes.
Transmission
La colonisation maternelle est la principale voie de transmission des SGB dans les infections à début précoce (nourrissons de 0 à 6 jours), car les bactéries peuvent se propager soit dans l'utérus par infection ascendante, soit pendant la naissance par aspiration néonatale de liquides amniotiques ou vaginaux contaminés.
Groupes à risque
On estime qu'à l'échelle mondiale, environ 18 % des femmes enceintes sont colonisées par des SGB, soit plus de 21 millions de femmes par an. La plupart du temps, les SGB ne causent aucun dommage. Dans un petit nombre de cas, la colonisation de la femme enceinte peut entraîner une maladie maternelle, fœtale ou néonatale à début précoce pouvant conduire à la mort de la mère, à la mortinaissance, à la mort néonatale ou à des troubles du développement neurologique. Afin de prévenir la transmission du SGB de la mère au nourrisson, il est important de procéder à un dépistage précoce du SGB chez les femmes enceintes et d'administrer une antibioprophylaxie intrapartum aux femmes à risque.
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